Retour des concessions hydrauliques

Stratégie forces hydrauliques

Conférence de presse du 2 juin 2015

L’UDC du Valais romand partage pleinement la volonté stratégique du DEET de reprendre progressivement la main à hauteur de 60%, grâce au mécanisme du retour des concessions, sur l’énergie hydraulique produite en Valais. Par ailleurs, la place centrale qui est accordée aux FMV ainsi que la préservation des droits d’eau sont des éléments salués par notre parti. En revanche, l’UDCVR demande une adaptation de la répartition des redevances hydrauliques en guise de juste et légitime compensation par rapport à l’effort qui est demandé aux communes concédantes.

La production hydraulique dans notre canton qui s’élève à quelque 10’000 GWh par année. Cela correspond à près de 30% de la production hydraulique de notre pays et à 15% de la production totale suisse d’électricité. A titre de comparaison, la centrale nucléaire de Leibstadt a produit en 2011, 9’481 GWh. Actuellement, à peine plus de 20% de la production hydraulique de notre canton est en main valaisanne. Plus de la moitié de ces 10’000 GWh appartient à des sociétés comme Alpiq , Axpo et FMB.

Le retour des concessions donne ainsi l’opportunité à la communauté valaisanne de devenir propriétaire d’une majorité de l’énergie hydraulique produite dans notre canton. L’enjeu est double. D’une part, la souveraineté énergétique est indispensable à la stabilité sociale et économique d’un pays. Il s’agit par là d’éviter d’être pris en otage par le marché spéculatif mondial (ex. pétrole ou gaz) ou par certains pays producteurs d’énergie.

D’autre part, la grande majorité de la rente de ressource, à savoir la différence entre le prix du marché et le coût de production, est au bénéfice de grandes sociétés extra-cantonales et internationales. Or, pour l’UDC du Valais romand, la majorité des revenus provenant de la production indigène devrait rester en Valais. Nos ressources hydrauliques font partie de notre patrimoine et ne doivent pas être bradées pour servir les intérêts financiers de grandes multinationales, mais elles doivent au contraire profiter aux générations actuelles et futures de nos communes et de notre canton.

Novembre 2014

J’ai déposé en novembre 2014, une initiative parlementaire concernant les redevances hydrauliques pour demander de modifier la loi cantonale sur l’utilisation des forces hydrauliques du 28 mars 1990.

En effet le groupe UDC soutient la proposition de l’Association des communes concédantes soit l’ACC par rapport à la répartition des redevances hydrauliques : 50% au Canton et 50% aux communes concédantes des nouveaux aménagements (actuellement 60% Canton et 40% communes).

A la suite de la mise en consultation de la stratégie Forces hydrauliques qui a été annoncée ce matin par l’Etat du Valais, l’UDC du Valais romand parta ge pleinement la volonté stratégique du DEET de reprendre progressivement la main à hauteur de 60%, grâce au mécanisme du retour des concessions, sur l’énergie hydraulique produite en Valais. Par ailleurs, la place centrale qui est accordée aux FMV ainsi que la préservation des droits d’eau sont des éléments salués par notre parti. En revanche, l’UDC demande une adaptation de la répartition des redevances hydrauliques en guise de juste et légitime compensation par rapport à l’effort qui est demandé aux communes concédantes.

Actuellement, à peine plus de 20% de la production hydraulique de notre canton est en main valaisanne. Plus de la moitié de ces 10’000 GWh appartient à des sociétés comme Alpiq , Axpo et FMB.

Le retour des concessions donne ainsi l’opportunité à la communauté valaisanne de devenir propriétaire d’une partie de la production hydraulique dans notre canton qui s’élève à quelque 10’000 GWh par année. Cela correspond à près de 30% de la production hydraulique de notre pays et à 15% de la production totale suisse d’électricité. A titre de comparaison, la centrale nucléaire de Leibstadt a produit en 2011, 9’481 GWh.

Cependant, avec le modèle proposé par le DEET, les communes concédantes devront céder près du 1/4 de ce qui leur revient de droit par rapport à la législation actuellement en vigueur.

Dans cette perspective, en prenant l’exemple d’un aménagement ayant une valeur de 200 millions (prix du marché) avec une partie sèche estimée à 50 millions de francs, les communes concédantes offriront l’équivalent de 45 millions de francs au reste de la communauté valaisanne.

Dans sa prise de position du 16 avril 2012, l’Association des communes concédantes (ACC), qui représente 52% de la population valaisanne, est disposée à faire un pas dans cette direction moyennant certaines conditions parfaitement légitimes au regard de l’effort qui leur est demandé.